Selon un sondage mené en juillet
2004 auprès d'Ontariennes en âge d'avoir des
enfants, le degré de sensibilisation aux risques de
la consommation d'alcool pendant la grossesse est élevé.
Meilleur départ a fait appel à
Environics pour effectuer des sondages téléphoniques
avant et après la campagne de mai 2004 sur l'alcool
et la grossesse. Ces études préalables et postérieures
à la campagne ont porté sur un échantillon
total de 340 femmes âgées de 18 à 40 ans.
La marge d'erreur s'est chiffrée à plus ou moins
5,3 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Pour plus de détails
sur les variations des niveaux de sensibilisation, voir Résultats
de l'évaluation.
Les résultats des sondages pré-campagne
et post-campagne ont fait état d'un degré de
sensibilisation élevé. Le degré de sensibilisation
du sondage postérieur à la campagne (juillet
2004) est indiqué ci-après. De tels résultats
peuvent influencer la planification d'un programme.
87
% des répondants ont convenu que la consommation
d'alcool pendant la grossesse peut mener à des invalidités
permanentes chez l'enfant.
66
% ont répondu que les femmes doivent s'abstenir de
boire pour ne prendre aucun risque pendant leur grossesse,
29 % ont répondu qu'elles pouvaient consommer de
l'alcool en très petite quantité et 4 % ont
estimé qu'elles pouvaient boire avec modération.
8
% ont répondu qu'il était sécuritaire
de consommer de l'alcool au troisième trimestre de
la grossesse, 2 % ont répondu que la consommation
d'alcool était sécuritaire au cours du deuxième
trimestre, 3 % ont été d'avis que boire était
sécuritaire au premier trimestre et 2 % ont déclaré
que la consommation d'alcool était sécuritaire
en tout temps pendant la grossesse.
7
% ont répondu que la consommation de vin était
sécuritaire pendant la grossesse, 3 % ont déclaré
que boire de la bière était sécuritaire,
1 % ont été d'avis que les " coolers
" étaient sans danger et 1 % ont déclaré
que la consommation de spiritueux ne présentait aucun
risque.
51
% ont répondu que les femmes devraient cesser de
boire avant la grossesse, 13 % ont été d'avis
qu'elles devraient s'abstenir de boire dès qu'elles
pensent qu'elles pourraient être enceintes et 1 %
ont déclaré qu'elles devraient bannir l'alcool
aussitôt que le médecin confirme la grossesse.
97
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait engendrer des difficultés d'apprentissage.
96
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait causer des lésions cérébrales.
92
% ont déclaré que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait engendrer des difficultés
scolaires.
91
% ont été d'avis que l'exposition prénatale
à l'alcool risquait de causer des retards de croissance.
91
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait provoquer des troubles de la mémoire.
85
% ont déclaré que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait inciter à consommer de
l'alcool ou des stupéfiants.
84
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait causer des lésions aux organes internes.
77
% ont déclaré que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait engendrer des problèmes
relationnels.
71
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait causer des problèmes liés
à l'instabilité dans l'emploi.
70
% ont été d'avis que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait engendrer des difficultés
associées au respect de la loi.
70
% ont répondu que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait engendrer des malformations des doigts
ou des membres.
69
% ont été d'avis que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait causer des troubles visuels.
65
% ont estimé que l'exposition prénatale à
l'alcool pouvait causer des anomalies congénitales.
64
% ont déclaré que l'exposition prénatale
à l'alcool pouvait causer des troubles auditifs.